Deux géants du monde de l’automobile décident de s’associer dans le but d’inventer ensemble la voiture de demain. Pour faire face à des alliances comme celle de Renault-Nissan-Mitsubishi, bien que fragilisée ces derniers temps, Ford et Volkswagen s’associent.

Dans un premier temps, les deux constructeurs annoncent vouloir travailler sur des véhicules à usage commercial, comme des pick-up ou des camionnettes. Dans un second temps, Ford et Volkswagen travailleront sur une nouvelle génération de véhicules autonomes ainsi que sur le développement de nouveaux services de mobilité. De son côté, Volkswagen travaille aussi avec Microsoft pour imaginer une nouvelle voiture connectée.

Les rumeurs allaient bon train depuis plusieurs mois. Il faut bien préciser que la grande différence avec l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, est qu’aucune des deux sociétés, ni Ford, ni Volkswagen, ne prend des parts chez l’autre. C’est certainement une bonne chose quand on voit ce qu’il se passe du côté de Renault. Ici, c’est un comité mixte qui aura la charge de superviser les actions des deux marques. L’alliance prévoit de sortir son premier véhicule en 2022.

Jim Hackett, PDG de Ford, a récemment déclaré cela : « je suis d’avis que c’est trop difficile d’y arriver seul. Nous croyons que ce changement fondamental est sain, car il permet aux constructeurs automobiles de se concentrer sur leurs forces respectives et de participer au développement de ces nouvelles solutions de mobilité, tout en offrant à nos clients de nombreuses options concurrentielles qu’ils ne pensaient pas pouvoir obtenir de notre part« .

Les deux marques semblent être complémentaires. Chacune d’entre elles a fait le choix de creuser dans un segment précis de l’avenir de l’automobile. De son côté, Volkswagen fait office de pionnier en matière de véhicule électrique, alors que Ford a plutôt fait le choix d’explorer les nouveaux services de mobilité, comme des services de co-voiturage, des réseaux de vélos en libre-service et même des programmes de partage de trottinettes. Une alliance paraît donc assez logique. Là où les constructeurs pourraient travailler en étroite collaboration, c’est probablement sur un nouveau programme de recherche et de fabrication de véhicules autonomes.