La Corée du sud a déclaré vendredi qu’une attaque informatique avait coûté la perte des noms et des adresses de 1000 réfugiés nord-coréens au profit de pirates. L’incident aurait eu lieu en novembre, lorsqu’un des ordinateurs de l’entité chargé de les loger à été piraté, relate Bloomberg.

Les responsables du centre de réinstallation des réfugiés nord-coréens Hana ont dû être très désagréablement surpris lorsqu’ils ont découvert la faille de sécurité dans l’une de leurs antennes régionales. Surtout en la réalisant avec presque deux mois de retard. Ils se sont empressés de prévenir les 997 réfugiés ciblés par cette attaque vendredi dernier, et on peut dès lors supposer qu’ils ont été mis en sécurité ailleurs.

La police a pris en charge l’affaire, mais n’a toujours pas identifié la source du piratage après une semaine. Une enquête a été faite dans l’ensemble des bureaux de Hana, et a tout de même permis de réaliser qu’aucune des 24 autres antennes n’a été victime d’une attaque. Au total, ce serait plus de 30000 nord-coréens qui auraient réussis à s’enfuir dans le sud après un passage par la Chine. Il est donc primordial que le gouvernement sud-coréen fasse très attention à l’avenir pour ne plus redonner l’occasion de les localiser à leur ancien gouvernement. Autrement, les conséquences pourraient être funestes.

Il semblerait qu’aucun coupable n’a été trouvé pour le moment, mais on peut fortement tabler que la responsabilité proviendra de la Corée du Nord. En effet, elle s’est montré responsable de la majorité des attaques informatiques visant la Corée du Sud ces dernières années. Quel que soit sa responsabilité finale et en dehors de son histoire avec le sud, il est notable que son passif est loin de la rendre vierge de tout soupçon …