Alors qu’il y a quelques jours, la NASA réalisait la prouesse de faire entrer sa sonde Voyager 2 dans l’espace interstellaire, hier, par le biais d’une note de service interne adressée tous ses employés, la société a annoncé avoir été victime d’une cyber-attaque quelques mois auparavant. Le piratage aurait été découvert le 23 octobre dernier par le service de sécurité de la NASA. D’après l’agence spatiale américaine, les données personnelles, et notamment les numéros de sécurité sociale, de ses employés ont été compromises. Un délai d’information assez long, pratiquement deux mois, certainement lié à la confidentialité imposée par l’enquête et aux différentes actions menées pour identifier les auteurs.

Les États-Unis sont particulièrement touchés par les cyber-attaques ces derniers mois. Récemment, des voyous nouvelle génération ciblaient des écoles, des hôpitaux, des bureaux gouvernementaux avec de fausses alertes à la bombe. Leur objectif ? D’après The Next Web, ces crypto-criminels tenteraient d’extorquer des bitcoins. La NASA ne fait aucune précision à propos du nombre d’employés touchés. Il semblerait même que l’agence spatiale l’ignore, car un porte-parole a déclaré cela : « une fois identifiée, la NASA devrait être en mesure de fournir des informations de suivi spécifiques aux employés, passés et présents, dont les données personnelles ont été affectées. Notre objectif est de leur offrir un service de protection de leurs données et après identification, la nature des informations visées par les hackers. »

Déjà, en 2011, la NASA Avait été victime d’intrusions informatiques. Ce qui est rassurant cette fois-ci, c’est qu’il semblerait que les hackers n’aient pas pu compromettre les missions de l’agence. La société ajoute que toute l’équipe de direction prend très au sérieux la protection des renseignements personnels. D’après l’agence spatiale américaine, la sécurité de l’information demeure une priorité absolue et de nombreux efforts vont actuellement dans ce sens.