Le ministère des Affaires étrangères a révélé dans un communiqué que plusieurs données personnelles avaient été piratées. En effet, des fichiers qui figuraient sur la plateforme du ministère nommée Ariane, qui donne la possibilité de recevoir des alertes quant à la sécurité lors de déplacements, ont été volés.

En outre, un journaliste de RTL a révélé que les pirates auraient dérobé les noms, prénoms, adresses mail et numéros de téléphone des victimes. Toutefois, aucun nombre n’a pour le moment été donné. De plus, les données volées pourraient permette de « donner lieu à des utilisations détournées mais limitées, puisque les renseignements ne comprennent pas de données sensibles, financières ou susceptibles de dévoiler les destinations des voyages déclarées dans Ariane ». Cependant, bien qu’il n’y ait visiblement pas de grand danger, cela pose tout de même problème. Rappelons que récemment, le NRCC avait également été victime de piratage sur la messagerie de ses politiciens.

Par ailleurs, le ministère affirme avoir pris des mesures pour contrer ce désagrément mais surtout pour que cela ne se reproduise plus. Il déclare également que « la plateforme demeure en fonction, car ces incidents ne remettent pas en cause sa fiabilité et son utilité pour la sécurité des déplacements des Français à l’étranger ». De plus la CNIL a également été informé de la situation. Le ministère préconise de faire attention aux spams et aux « ping calls ». En effet, bien que l’incident ne soit pas grave, il se peut que les pirates utilisent les mails des victimes pour envoyer diverses publicités, qui auront potentiellement pour but d’escroquer les utilisateurs.

Ainsi, le ministère ajoute « nous vous invitons à vous montrer vigilant à l’égard des messages de source douteuse, cherchant à usurper l’identité du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ou d’un proche en déplacement ou en mission à l’étranger et qui vous inviteraient à préciser des informations personnelles ou des données d’identification, à ouvrir une pièce jointe ou encore à cliquer sur un lien vers un site internet ».