En 2018, quatre milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas d’adresse physique. Facebook et le MIT décident de s’associer pour arranger cela. Leur idée ? Se servir de l’intelligence artificielle pour créer une solution qui utilisera un algorithme d’apprentissage automatique pour identifier et attribuer des adresses à partir d’images capturées grâce aux satellites qui se trouvent au dessus de nos têtes. Voici peut-être le moyen de cartographier le monde. Tout cela n’est pas très étonnant de la part du MIT, la société a déjà créé une IA qui pourrait cartographier les routes de façon plus précise. Comme le précise Engadget, lorsque cet outil innovant sera en fonctionnement, il sera certainement bien plus efficace que les méthodes de cartographie classiques.

Concrètement, l’algorithme d’apprentissage en question utilise une technologie approfondie pour balayer les images satellites et identifier les pixels qui contiennent des routes. Une fois que tout cela est bien préparé, les chiffres et les lettres définies par l’algorithme sont attribués aux rues. Ces numéros pourraient servir d’adresses aux habitations concernées. L’un des avantages majeurs de cette méthode est le fait qu’elle permette de déterminer facilement les intersections. D’après les chercheurs, il est facile d’établir un lien entre les différentes routes sur la grille en fonction du numéro et de la lettre qui leur sont attribués.

Un projet qui vise à réduire la fracture sociale liée au développement du numérique dans le monde. Pour faire simple, les personnes déjà cartographiées sont, en grande majorité, celles qui vivent dans les grandes villes du monde. L’idée du MIT et de Facebook n’est pas la première initiative pour résoudre ces inégalités croissantes. De son côté, Google permet à ses utilisateurs d’étiqueter des parties de ses cartes afin d’identifier les zones non marquées. N’allez pas imaginer qu’il s’agit d’un projet caritatif. L’idée derrière le développement de cet outil est de pouvoir mieux livrer les personnes concernées ou simplement mieux les connaître. Tout le défi de Facebook et du MIT consistera à faire en sorte que ces adresses soient largement adoptées. Évidemment elles doivent être acceptées aussi bien par les gouvernements que par les citoyens.