C’est une société française qui se cache derrière cette belle innovation. Elle s’appelle Dracula Technologies, LAYER® (Light As Your Energetic Response). L’entreprise a mis en place une solution d’impression 3D de modules photovoltaïques organiques. Une technologie qui permet de générer de l’énergie grâce à la lumière ambiante, qu’il s’agisse des rayons du soleil ou d’une lumière artificielle. On peut clairement parler d’une alternative durable aux piles et aux batteries. En effet cet objet imprimé pourra alimenter les objets connectés basse consommation du quotidien. Hugo Poudrel, responsable marketing de Dracula Technologies a précisé à Futura Sciences que « notre technologie ne nécessite aucune terre rare et c’est sa grande qualité ».

50 milliards. Ce sera le nombre d’objets connectés à l’horizon 2020. Ils fonctionnent pour la plupart grâce à des batteries ou à des piles qu’il faut recharger ou remplacer à un moment donné. C’est à la fois un coût financier et un mauvais geste pour l’environnement. De nouvelles technologies émergent et permettent d’alimenter des objects connectés de manière « propre » et durable.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=pSRCcRo4Yao

La dernière innovation by Dracula Technologies est un procédé d’impression à jet d’encre qui permet de fabriquer des modules photovoltaïques qui vont pouvoir alimenter des objets connectés. L’objet en question utilise des encres conductrices formulées à partir de composants organiques. Composée de cinq couches pouvant être déposées sur des surfaces souples afin d’épouser la forme d’un objet, cette nouvelle invention pourrait vite être commercialisée et disponible au grand public.

Dans un premier temps, LAYER® cible quelques secteurs clés tels que l’e-santé, les transports ou encore le suivi de marchandises. Aujourd’hui, l’entreprise est encore en train de finaliser des prototypes qu’elle développe en partenariat avec de grands groupes comme Enedis, Orange Lab et Safran. L’année prochaine, des expérimentations réelles auront probablement lieu.