La semaine dernière, 5 parlements avaient demandé au fondateur de Facebook de répondre à des questions concernant l’impact négatif du réseau social sur les processus démocratiques en général, ayant eu plusieurs preuves d’influences lors de votes et campagnes électorales par exemple.

Pour accentuer la pression sur Zuckerberg, qui a décliné l’invitation de la semaine dernière, viennent s’ajouter le Brésil, Singapour et la Lettonie, aux 5 autres parlements qui ne sont autre que l’Australie, l’Argentine, l’Irlande, le Canada, et le Royaume-Uni.

Ensemble, ils regroupent les intérêts de pas moins de 170 millions d’utilisateurs. L’initiative, menée par le Royaume-Uni, demandait au fondateur de Facebook de répondre à des questions multiples sur plusieurs scandales ayant ébranlé le réseau social, tels que Cambridge Analytica, la mauvaise utilisation des données utilisateurs ou encore la sécurité du réseau.

Malgré la pression de 3 parlements supplémentaires, on peut avoir peine à croire que Mark Zuckerberg se présentera lors de la réunion du comité, qui se déroulera le 27 novembre prochain à Londres, le réseau ayant déjà décliné la première demande en répondant que le fondateur n’avait pas l’obligation de se rendre à l’audience en personne.

Le comité a donc demandé à Facebook si Mark Zuckerberg pouvait à minima fournir des preuves à distance via video, sa non-présence à l’audience n’empêchant pas le CEO de devoir répondre de ses actes sur la protection de ses utilisateurs.

Ils cherchent principalement à obtenir des réponses sur le scandale de Cambridge Analytica, à savoir où la responsabilité de Facebook s’arrête dans ce scandale, mais aussi la manière dont a été géré la fuite de données, et qui doit être tenu pour responsable au sein du réseau social.

Le comité devrait cependant obtenir quelques réponses, étant donné que l’ICO (Bureau de l’Information au Royaume-Uni, intervenant pour la protection des données utilisateurs) a indiqué avoir reçu la liste d’emailing des collaborateurs de Facebook ayant été mis au courant du scandale Cambridge Analytica en premier.

Cependant, même si l’ICO a reçu la liste des contacts au courant du scandale, aucune information n’a été précisé sur le moment où il fournira la liste au comité, et donc où la liste pourra être obtenue pour l’audience du 27 novembre prochain.

Facebook, qui ne cesse d’essuyer des scandales est donc loin d’être sorti d’affaire. Pour rappel, la semaine dernière déjà, le réseau était sous le feu des projecteurs avec une enquête du New York Times sur les 2 dernières années tumultueuses de Facebook.