Facebook se retrouve une nouvelle fois au cœur de l’actualité, accusé d’avoir payé une agence de relations publiques pour rédiger des articles critiques sur ses concurrents, en visant Google et Apple en particulier.

 

Annoncé par le New York Times, dans un rapport général sur les deux dernières années de Facebook, Definers Public Affairs aurait donc écrit, à la demande du réseau social, plusieurs articles pour nuire à ses concurrents. Ils auraient ensuite été diffusés sur NTK Network, un portail d’information américain.

 

Le réseau social aurait cherché à les préjudicier pour minimiser l’impact médiatique du scandale russe lors de la dernière campagne électorale américaine ou encore Cambridge Analytica, qui ont contribué à entrainer Facebook dans la tourmente en 2017.

Definers Public Affairs aurait également poussé des journalistes à chercher des connexions entre George Soros, un milliardaire financier ennemi de Facebook, et les groupes ayant protestés contre l’entreprise aux auditions du Congrès en juillet dernier.

 

En réponse à ces allégations, Facebook a annoncé dans un article publié sur son blog, avoir arrêté sa collaboration avec l’agence Definers dès mercredi soir, tout en niant avoir ordonné l’écriture de ces articles.

« Le New York Times à tort de suggérer que nous ayons demandé d’écrire ou payé pour des articles à Definers en notre nom, ou que nous ayons cherché à faire circuler de fausses informations. »

 

Le rapport du New York Times contenait également d’autres informations sur l’entreprise, compromettant notamment Sheryl Sandberg, directrice des opérations et numéro 2 de Facebook, pour sa réaction quant à l’annonce par l’ancien chef de la sécurité de l’étendue du piratage russe. On y apprend également que Mark Zuckerberg aurait ordonné à tous ses managers d’utiliser des smartphones Androïd après que le CEO d’Apple ait ouvertement critiqué l’approche de Facebook sur la vie privée et la confidentialité des informations de ses utilisateurs.