Les circuits imprimés servent à réaliser des circuits électroniques et se matérialisent généralement par une plaquette permettant d’amalgamer et relier plusieurs composants électroniques. Des outils comme Altium designer 2019 servent à les concevoir, et les innovations dans le secteur ne cessent d’émerger.

Alors que des chercheurs du MIT ont réussi à imprimer un wearable « vivant » avec une imprimante 3D et que des scientifiques ont également mis au point une technologie permettant de porter des circuits imprimés à même la peau pour remplacer les moniteurs médicaux, des ingénieurs de Californie s’attaquent à un autre problème !

Les scientifiques du MIT ont créé une mini-puce innovante permettant de détecter et de suivre le niveau d’alcool (et potentiellement d’autres substances) d’une personne directement via un téléphone ! Cette technologie similaire à un tatouage temporaire, est « un patch de biocapteur intégré avec plusieurs composants sans fil. Un composant libère un produit chimique qui stimule la transpiration sur la peau, sous le patch. Un autre composant détecte les changements dans le courant électrique qui circule dans la sueur, qui mesure le niveau d’alcool et l’envoie sur le téléphone portable de l’utilisateur » confie la directrice du programme.

Aux États-Unis,  des dizaines de milliers gens (88 000 personnes) meurent de causes directes ou indirectes liées à l’alcool. Ce nouveau dispositif qui a l’avantage d’être discret et non-invasif pourrait rendre son utilisation plus attrayante en même temps que présenter un avantage commercial. Il permettrait ainsi que les gens surveillent eux-mêmes leur consommation d’alcool, de les responsabiliser, et par exemple évitent de prendre le volant s’ils ont trop bu. De plus, avec ce dispositif le niveau d’alcool est transmit au smartphone en seulement 8 minutes, contrairement à d’autres technologies similaires qui donnaient les résultats en plusieurs heures (2 à 3 heures en moyenne) ce qui restreignait les applications.

Pour le moment, un brevet provisoire a été déposé et les chercheurs espèrent tester la puce sur des animaux vivants, après des tests préliminaires in vitro en utilisant une peau de porc (peau proche de celle de l’homme, des greffes ayant déjà eu lieu).

Comparé à un alcootests ou une analyse sanguine, ce dispositif à l’avantage d’être discret et personnel (donc cohérent avec les tendances actuelles sur les questions de privacy), ce qui est un bon point pour son développement.

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