La Chine utilise près de 170 millions de caméras de vidéosurveillance, un chiffre impressionnant qui révèle une intention ferme de progresser au niveau technologique. La reconnaissance faciale est régulièrement utilisée en Chine, mais aujourd’hui, une toute nouvelle performance vient d’apparaître, la « reconnaissance de démarche ». La start-up d’IA Watrix est à l’origine de cette innovation technologique.

Une start-up tournée vers l’intelligence artificielle.

Cette start-up travaille sur l’intelligence artificielle spécialisée dans la vision par ordinateur, plus précisément, dans la reconnaissance physique. Grâce à la récolte de 14,5 millions de dollars pour financer ses recherches, cette entreprise a pu approcher la reconnaissance physique d’un humain. En effet, sa technologie va permettre de reconnaître une personne jusqu’à 50 mètres de distance, qu’elle soit de dos ou de face.

Associé à la reconnaissance faciale, cette innovation est d’ores et déjà utilisée par les services de protection civile. Ce progrès technologique offre donc à la police la possibilité de travailler rapidement en repérant plus facilement les criminelles. Un point crucial pour la sécurité du peuple Chinois.

Néanmoins, la réalité nous révèle des utilisations moins respectueuses que la poursuite des bandits. Au regard de certaines actions, il aurait été démontré que le gouvernant utiliserait la reconnaissance faciale à des fins beaucoup moins justifiées, comme par exemple le contrôle de la population.

Un peuple qui subit les exigences du Gouvernement chinois.

Le Gouvernement chinois, face à des tensions dans la province de Xinjiang, aurait mis à exécution la reconnaissance faciale afin de suivre des personnes « ciblées ». Cette région regroupe près de 10 millions de musulmans « ouïghours », chose peu appréciée par le Gouvernement chinois. De cette façon, l’utilisation de la technologie de marche pourrait être une aide capitale pour le gouvernement et une tragédie pour les personnes dites « ouïghours ».

En effet, l’État Chinois est accusé d’avoir organisé un « camp de rééducation » avec près d’un million de musulmans. L’utilisation de la nouvelle technologie n’est donc pas totalement positive et représente même un danger pour la population ouïghours.