Mardi 6 novembre, ont lieu les élections de mi-mandat aux États-Unis. À cette occasion, les 435 sièges de la Chambre des représentants ainsi qu’un tiers des sièges du Sénat seront renouvelés. En raison de l’enjeu et des précédents durant l’élection présidentielle de 2016, le Pentagone a annoncé qu’il était préparé à contre-attaquer la Russie en cas de cyberattaque constatée pendant les élections de mi-mandat.

Afin de préparer au mieux la riposte, les membres de la cyberdéfense ont eu l’autorisation d’accéder à tous les systèmes russes qu’ils jugent nécessaires pour contrecarrer l’attaque. De toute évidence, nous ne connaissons pas la réelle nature de la contrattaque préparée par les hackers. Le Pentagone a également indiqué qu’il mettrait cette riposte en action seulement en cas d’interférence directe avec les votes, comme leur système d’enregistrement par exemple. Pour rappel, lors des élections de 2016, des hackers russes avaient tenté d’entrer dans les systèmes électoraux d’au moins 21 états, ce qui est considérable.

Ce plan d’action représente une des plus grandes cyber-attaque mise en place suite à une nouvelle politique signée par le président Donald Trump en août dernier. Cette mesure permet aux agences gouvernementales d’agir plus rapidement en cas d’accord entre plusieurs grandes agences.
La cyberattaque qui pourrait être menée du côté américain est donc le fruit d’une collaboration entre le Pentagone, la Sécurité Intérieure et d’autres agences de sécurité du territoire.

Cette nouvelle mesure gouvernementale permet à ces agences de mener des opérations sans l’accord d’un membre du gouvernement ou de la Maison Blanche.

La contrattaque est préparée suite à des inquiétudes d’une potentielle intrusion ou interférence russe pour les élections de mi-mandat. Effectivement, même s’il n’y a pas de preuves concrètes à l’heure actuelle, des sources auraient reportés des risques d’une potentielle cyberattaque pour les élections de mi-mandat. L’accord donné aux hackers leur permet d’infiltrer un réseau ciblé avant même la preuve d’une manipulation étrangère.