Facebook à nouveau victime d’un piratage ? Le réseau social est dans la tourmente après des révélations d’une enquête du service russe de la BBC. Le média assure que les messages privés de 81 000 comptes, majoritairement russes et ukrainiens, ont été mis en vente en ligne pour 10 centimes de dollars chacun.
Il y a quelques mois un internaute se faisant appeler FBSaler, a publié un message sur un forum : « nous vendons les renseignements personnels des utilisateurs de Facebook. Notre base de données comprend 120 millions de comptes ». Le post était accompagné d’extraits de conversations privées Facebook, de plusieurs utilisateurs. Les journalistes ont réussi à en retrouver cinq, qui ont confirmé l’authenticité des messages.
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La BBC et la société de cybersécurité Digital Shadows, ont mené une enquête et découvert le piratage des conversations privées de 81 000 profils. Facebook a cependant exclu avoir été victime d’un piratage. D’après le réseau social, le hacking serait dû à l’utilisation d’extensions, destinées à de nombreux navigateurs tels que Chrome, Firefox ou encore Opera, qui permettaient de bénéficier d’assistants de shopping, de jeux, ou de gestionnaires de favoris. Les hackers auraient également dérobé des données personnelles comme l’adresse mail et le numéro de téléphone de 176 000 utilisateurs. Il pourrait cependant s’agir du simple « scraping », une extraction d’informations visibles publiquement sur un site.
« Nous avons contacté les créateurs de navigateurs pour s’assurer que les extensions malveillantes connues n’étaient plus disponibles sur leurs magasins d’extensions », a assuré un cadre de Facebook. Le réseau social a assuré avoir pris des mesures pour éviter que cela ne se reproduise. Il y a fort à parier que cette affaire constitue un nouveau coup dur pour la société de Mark Zuckerberg. Le mois dernier, Facebook a dévoilé avoir été victime d’un piratage massive de près de 30 millions de comptes. Une nouvelle affaire donc qui ne va sans doute pas redonner confiance aux utilisateurs. Depuis l’affaire Cambridge analytica, Facebook accumule les polémiques sur son incapacité à protéger nos données personnelles. Car comme pour les applications de quiz, cette fuite de messages est due à un services tiers.