Uber apparaît comme déterminé à utiliser prochainement des drones pour la livraison de repas. Si de nombreuses entreprises comme Amazon ou Google sont tout aussi séduites, Uber pourrait y avoir en effet recours pour UberEats dès 2021. Le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, avait tenu un tel discours déjà lors d’un entretien avec Bloomberg en mai 2018. UberExpress est la dénomination interne utilisée pour ce projet.

D’ailleurs, une offre d’emploi publiée ce week-end dans le Wall Street Journal et diffusée sur LinkedIn prouve que tout ceci est bien réel et en marche. L’annonce titre “Normes de vol et formation” et l’offre est basée à San Francisco, ville du siège social d’Uber. Si l’annonce a été effacée du Wall Street Journal rapidement, mais reste encore visible sur LinkedIn, un porte-parole d’Uber a déclaré qu’elle « ne reflète pas pleinement leur programme, qui en est encore à ses débuts”.

Le mission principale évoquée serait d’établir “des normes, des procédures et une formation tout en réduisant les risques opérationnels pour toutes les opérations de vol UberExpress”. Selon la publication également, la personne en charge de UberExpress devra « permettre à des opérations aériennes sûres, légales, efficaces et évolutives de livrer des vols en 2019 et des opérations commerciales sur plusieurs marchés d’ici 2021« .

Outre la constitution d’une plateforme de drones, Uber devra jongler avec la Federal Aviation Administration (FDA) au niveau légal, cette dernière étant frileuse pour les vols commerciaux de drones. L’organisme a d’ailleurs délivré très peu d’autorisations, dont une à Google dès août 2016.

Alternative plus rapide à la livraison de repas, passant au-dessus des rues embouteillées, elle donnerait un vrai avantage concurrentiel à UberEats.