Tout part d’une critique de Richard Branson, le président de Virgin. C’était à propos de l’implication du Royaume dans la disparition d’un journaliste nommé Jamal Khashoggi, rapporte le Financial Times. Alors que le Virgin Hyperloop One annonçait récemment passer la barre des 380 km/h, la société fait comprendre qu’elle n’est pas totalement en accord avec l’Arabie saoudite à cause de cette histoire. Le média TheVerge rapporte que les Saoudiens envisageaient d’investir un milliard de dollars dans les affaires de Branson. Tout cela pourrait être compromis.

Il y a un an, Hyperloop One devenait Virgin Hyperloop One. Nous vous en parlions, ce train du futur à grande vitesse fait de plus en plus de curieux tant les projets s’accumulent et se rapprochent un peu plus chaque jour du concret. Un jour nous verrons peut-être les grandes villes connectées entre elles grâce à la technologie Hyperloop. Récemment, Rob Lloyd, DG de Virgin Hyperloop One, et Josh Giegel, CTO, ont annoncé qu’ils ne souhaitaient pas participer à la Future Investment Initiative (FII). Cela n’a pas plu au royaume saoudien.

Pourtant, il s’agit d’une conférence de très grande envergure connue sous le nom de « Davos dans le désert ». Elle accueille le prince héritier Mohammed bin Salman. Virgin et l’Arabie saoudite devaient normalement y signer un accord pour une étude de faisabilité approfondie. Les deux parties devaient décider ensemble du lieu et de la manière de construire le système de transport futuriste du pays. Si l’annulation se confirme, cela pourrait être considéré comme la première mesure de représailles sérieuses de la part du royaume saoudien.

Il est important de nuancer les propos rapportés dans le Financial Times. Un porte-parole de Virgin Hyperloop One a déclaré que l’histoire racontée n’était pas exacte. Retour en arrière ou mauvaise compréhension ? En attendant, Virgin rassure et déclare cela : « nous n’avons reçu aucune confirmation du gouvernement indiquant que nos progrès dans la région avaient été mis en attente ».