C’est en 2017 que Sony a fait sa demande de gestion des droits numériques à l’United States Patent Application. S’associant à Sony Global Education et Sony Music Entertainment leur technologie nommée « Blockchain-based Digital Rights Management » (BbDRM) sera utilisée pour stocker les informations d’identification des auteurs et pour s’assurera de leur accès aux par des tiers. Cela permettra une utilisation juste des contenus éducatifs notamment.

Apparue en 2008 grâce au Bitcoin, la blockchain a été conçue dans le but de stocker et transférer des informations en toute sécurité. Autonome, elle offre une décentralisation importante en supprimant les intermédiaires en toute transparence. En l’exploitant de cette façon le BbDRM pourrait résoudre le problème actuel du processus de gestion des droits numériques (DRM). Sony supprimerait alors l’intermédiaire d’un quelconque fournisseur, créant ainsi un lien avec ses consommateurs plus viable et plus contrôlé.

La firme internationale dit « en plus de la création de données électroniques, le démarrage de ce système vérifiera automatiquement la génération de droits d’une œuvre écrite, qui s’est révélée traditionnellement difficile. En outre, le système se prête à la gestion des droits de divers types de contenus numériques, notamment les manuels électroniques et autres contenus éducatifs, la musique, les films, les contenus de réalité virtuelle et les livres électroniques. En tant que tel, Sony envisage des utilisations possibles dans un large éventail de domaines ». De plus, la technologie de la blockchain pourrait aussi être utilisée dans le domaine de la santé dans un futur proche.

Sony, souvent en innovation, avait annoncé en décembre 2017 faire un partenariat avec Facebook qui permettait aux utilisateurs et propriétaires de pages de télécharger et partager des vidéos/sons appartenant au catalogue de Sony.