Le Pentagone a annoncé vendredi dernier par l’intermédiaire d’Associated Press, qu’il avait été victime d’une faille de sécurité qui pourrait compromettre à minima les données de 30 000 employés, à la fois militaires et civils. La faille concernerait des données telles que les coordonnées bancaires et les déplacements professionnels d’une partie du personnel du Pentagone. Ce dernier assure qu’aucune donnée classée confidentielle n’a été compromise. Déjà pointé du doigt dans un précédent rapport, rien ne va plus !

Cependant, selon un des officiers militaire du Pentagone, l’investigation pourrait révéler la fuite de davantage de données car pour le moment. De plus, aucune information ou preuve n’a été trouvée sur l’ampleur globale du hacking. Le Pentagone n’a pas encore pu déterminer depuis combien de temps la faille était active, ce qui ne permet donc pas de déterminer précisément le nombre de données ayant été compromises. La brèche de sécurité aurait été révélée le 4 octobre par une équipe du département de la défense à leur hiérarchie.

Un des porte parole du gouvernement, Joseph Buccino, a assuré que l’ensemble des personnes concernées par la faille des données serait prévenue dans les prochains jours et qu’une aide sera mise en place en cas de fraude avec leurs données. Joseph Buccino révèle ensuite que la faille proviendrait d’un des prestataires du département de la défense en charge de gérer une partie des déplacements professionnels des employés du Pentagone. Il ne révélera cependant pas le nom du prestataire pour des raisons de sécurité et annonce que des mesures seront prises pour clôturer les contrats qui les lient.

Un mois difficile s’annonce donc pour le Pentagone, déjà mis en porte-à-faux la semaine dernière par un rapport sur la vulnérabilité de leurs systèmes d’armements aux cyberattaques. L’enjeu de la sécurité des données et la protection contre les cyberattaques est déterminant pour un organisme aussi important que le Pentagone.