Un constat de départ très basique : les paramètres entre Instagram et Facebook Messenger sont les mêmes. Par ce biais, Facebook peut très simplement collecter vos données. Nous pouvions nous attendre à ce genre d’actions de la part d’Adam Mosseri, nouveau boss d’Instagram, chez Facebook. Il promettait une fusion maximale entre les deux réseaux sociaux. Aujourd’hui il teste l’extraction de données massive.

Avec les dernières révélations sur l’utilisation de nos données par le géant des réseaux sociaux, on s’autorise de penser que tout cela est réalisé dans le but de permettre un meilleur ciblage publicitaire à Facebook. Dans une déclaration faite à TechCrunch, Facebook a précisé cela : « à propos des rumeurs concernant l’utilisation des données de localisation via Instagram, nous sommes très clairs : ce n’est pas fondé. Mais, vous le savez, nous travaillons souvent sur des idées qui peuvent évoluer avec le temps, être simplement testées, et pas forcément publiées. Le réseau social ne stocke pas l’historique de vos positions. Nous tiendrons très vite au courant les utilisateurs inquiets de cette potentielle conservation des données de localisation ».

Les fondateurs d’Instagram commencent à en avoir marre d’être uniquement considérés comme « l’une des applications de Facebook ». Ils préféreraient plutôt être reconnus comme un réseau social autonome et indépendant. Malheureusement pour eux, ils appartiennent à Facebook.

C’est certainement le cas depuis que l’image du géant des réseaux sociaux s’effrite. Nous vous expliquions récemment quel’attention de ses utilisateurs diminue. Instagram va bien et aimerait ne pas être lié à cela. Ce qui est amusant, c’est qu’au départ Instagram s’appelait Burbn. Il s’agissait d’un réseau de partage de position. La photo a pris le dessus et l’application Instagram est née. S’agit-il d’un retour à la case départ forcé ?