Vendredi dernier, le 21 septembre l’Allemagne accueillait et inaugurait le premier tramway autonome au monde, réalisé par Siemens. The Guardian a été le premier journal en langue anglaise a monté à bord et nous fait ainsi part de son expérience.

Ce tramway construit par 50 informaticiens, ingénieurs, mathématiciens et physiciens est équipé par une panoplie de caméras, radars et lidars permettant au train de voir et réagir en cas de danger. Il est ainsi capable d’agir plus rapidement qu’un humain. Même s’il est autonome, un conducteur est bien présent au sein du train. Ce dernier peut reprendre la main grâce à un pupitre lui permettant de ralentir, freiner ou encore accélérer.  Le train se déplace ainsi sur un trajet de 6 kilomètres et peut rouler jusqu’à 50 km/h. Testée depuis plusieurs mois, Siemens rapporte que le train a déjà réalisé 3200 kilomètres sans incident.

Siemens explique cependant que ce train n’est pas commercialement viable, mais que cette initiative est un « jalon important dans la conduite autonome. » De plus, pour ceux qui s’inquiètent quand au métier de conducteur, la compagnie de transport ViP explique que « les conducteurs seraient simplement placés  par exemple pour rassembler des passagers  ou aider des personnes handicapées ou des poussettes, les tramways autonomes ne conduiront pas à des suppressions d’emplois. »

Quelques jours auparavant, c’est le français Alstom qui lançait sur les rails allemands, c’est deux premiers trains à fonctionner à l’hydrogène. Une grande première allemande qui donne des idées à la France et notamment à la SNCF qui a annoncé que dans 5 ans des trains autonomes rouleront en France.