C’est officiel et c’est Maria Smith Directrice de produit, responsable de la monétisation chez Facebook, qui l’annonce. L’accès aux ad-breaks, publicités à activer au milieu des vidéos, va être étendu. Ce format publicitaire existait déjà aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il débarque dans 21 nouveaux pays, dont la France.

Les 21 nouveaux pays concernés sont : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Salvador, Équateur, Guatemala, Honduras, Mexique, Pérou, République dominicaine et Thaïlande.

Toutes les pages ne pourront pas utiliser ce nouveau format publicitaire : Facebook exige que les futurs annonceurs qui adhéreront au programme Ad Breaks aient au minimum 10 000 abonnés. Deuxième condition, comptabiliser 30 000 vues d’une minute sur des vidéos qui durent plus d’un minute. Ils devront également respecter les normes générales de monétisation de Facebook.

Ad-break Facebook ads

Exemple d’intégration d’un ad-break sur Facebook mobile.

Les coupures publicitaires vont s’afficher pendant les vidéos qui durent plus de trois minutes et vont permettre au créateur du contenu de gagner de l’argent. Évidemment, Facebook prend une commission au passage.

Comment cela va se mettre en place concrètement ? Maria Smith explique à TechCrunch que : « lorsque vous regardez une vidéo, il y a des moments où la pause est naturelle pour le spectateur. Par exemple, entre deux scènes, à un moment creux, sans dialogue. Ce sont tous ces signaux que nous utiliserons pour sélectionner les emplacements de l’annonce ».

Maria Smith décrit cette nouvelle fonctionnalité comme « une expérience vraiment positive » pour les créateurs de contenus, les annonceurs et les utilisateurs réguliers. À côté de cela, Facebook perd de plus en plus l’attention de ses utilisateurs. La faute à ces nombreuses actions de monétisation ? La baisse d’utilisation de Facebook date de 2016, les internautes sont peut-être en train de changer leurs comportements sur les réseaux sociaux.