Lawrence Edward Page dit Larry Page, est un informaticien du Michigan qui est aussi accessoirement le cofondateur du moteur de recherche Google avec Sergey Brin. Aujourd’hui Larry Page est le directeur général de l’entreprise Alphabet, maison mère de Google.

Néanmoins, ce véritable génie de l’informatique semble très peu intéressé par sa notoriété médiatique, puisque sa dernière prise de parole en publique remonte à 2014. Si son absence inquiète la presse américaine depuis quelques temps, Larry Page s’est vraiment fait remarqué lorsqu’il a esquivé une convocation du congrès américain. Cette convocation avait pour but de rendre des comptes sur le fonctionnement de son entreprise financée en partie par l’État. Ses confrères Mark Zuckerberg de Facebook et Jack Dorsey pour Twitter ont répondu présent à l’invitation en s’asseyant à côté de cette chaise vide représentant Google. Les Sénateurs ont jugé l’attitude de Page en la qualifiant d’outrageante. La colère des sénateurs s’explique donc par l’absence certes de Larry Page DG d’Alphabet mais aussi de Sundar Pichai DG de Google qui a clairement refusé de se joindre à la réunion.

Page a la tête ailleurs

La dernière apparition médiatisée de Larry Page remonte à 2014 lors d’une conférence TED. Depuis aucune apparition lors d’une présentation de produit, ou de résultats n’a été noté. Pour sa défense, Page expliquait en 2013 avoir des problèmes de cordes vocales qui l’empêchaient d’effectuer de longs entretiens. Mais c’est surtout un personne passionné par l’innovation technologique. Depuis quelques temps le créateur de Google semble passer les rênes progressivement à Sundar Pichai pour pouvoir profiter pleinement de ses passions. Il a par exemple investi d’importants fonds dans diverses entreprises spécialisées dans la recherche sur les voitures volantes, comme Kitty Hawk ou BlackFly. Comme nos confrères de chez Bloomberg nous le rappelle, si Larry Page a créé Google en 1998, c’était une manière pour lui de générer des revenus afin de financer ses travaux sur l’IA.

Cependant, si Page a la tête dans le futur, sa prouesse du passé aurait bien besoin de lui actuellement. En juillet dernier, l’Union européenne sanctionnait le géant d’une amende de 4,3 milliards d’euros pour abus de position dominante, notamment à cause de son système d’exploitation mobile Android. Toujours pour abus de position monopolistique, Bruxelles sanctionnait deux ans auparavant la firme de 2,4 milliards d’euros. Bref, Google semble dans une impasse peu confortable et son cofondateur est aux abonnés absents. Google contrairement à Facebook ne semble tout de même pas affecté par ces attaques, mais la situation pourrait très prochainement devenir encombrante pour le bon développement de l’entreprise.