L’application Google Arts & Culture lance finalement Art Selfie en France, une fonctionnalité qui permet de savoir à quel tableau vous ressemblez grâce à un selfie et une immense base de données.

Pour rappel, Google Arts & Culture est une application qui permet de faire des visites virtuelles de nombreux musées du monde tout en obtenant de nombreuses informations sur les œuvres d’art qui s’y trouvent. Les collections de musées offrent la possibilité de découvrir des tableaux, mais aussi des manuscrits, des photos ou des vidéos, parfois au travers d’expérience qui exploite la réalité virtuelle. Si l’application existe depuis quelques années, elle a été particulièrement téléchargée aux États-Unis lorsque Google a annoncé l’arrivée de la fonctionnalité Art Selfie.

Lancé au mois de janvier aux USA, l’outil basé sur la reconnaissance faciale fait son arrivée en France et pourra enfin être testé par les utilisateurs pour se comparer à un tableau. Pour se faire, il suffit de prendre un selfie directement dans l’application. En quelques secondes, Google propose cinq photos d’œuvres d’art censées vous ressembler. Les résultats changent en fonction de la pause que vous prenez devant votre smartphone, avec des correspondances parfois quelque peu hasardeuses. Au-dessus de chaque photo, le pourcentage de ressemblance est renseigné, mais aussi plusieurs informations sur l’œuvre. Il est possible de connaître le nom, l’artiste, le lieu d’exposition, ainsi que des informations supplémentaires lorsque l’on clique sur l’image. La firme américaine indique qu’elle a conçu une immense base de données des œuvres, dans laquelle son outil se charge de trouver les correspondances suite à l’utilisation de sa technologie de reconnaissance faciale.

Google a tenu à préciser qu’il n’utilisait pas les photos prises par les utilisateurs pour une autre finalité que celle proposée par Art Selfie. Lors de son lancement, il a indiqué : « Votre photo n’est pas transmise par votre appareil. En outre, vous êtes la seule personne à pouvoir la consulter si vous ne la partagez pas ». L’entreprise américaine ne devrait donc pas exploiter vos selfies pour compléter une base de données déjà bien remplie.

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