C’est une décision historique, le conseil municipal de la ville de New York dit stop aux VTC, au travers d’un arrêté. Non seulement, les licences attribuées à Uber et Lyft, actuels leaders du marché ainsi qu’à leurs concurrents, sont gelées, mais en plus, un salaire minimum devra être mis en place dans le cadre d’un autre projet.

Quelles sont les raisons qui ont poussé la ville de New York à dire stop aux VTC ?

Depuis son lancement en 2011 dans la ville de New York, le service de VTC proposé par Uber est passé d’environ 37 000 véhicules à plus de 100 000 aujourd’hui. En plus de créer de plus en plus de ralentissements dans les grandes artères, cela a entraîné une baisse de fréquentation du métro importante. Il faut dire que depuis plusieurs années, les New-Yorkais se plaignent des nombreux dysfonctionnements rencontrés dans les transports en commun. En décidant de dire stop aux VTC, Bill de Blasio, le maire de New York, ainsi que son équipe de conseillers, espèrent également endiguer la fronde des traditionnels taxis jaunes.

De leur côté, Uber et Lyft ont condamné fermement et publiquement l’issue du vote. Ainsi, le porte-parole d’Uber a déclaré dans un communiqué officiel :

La pause de 12 mois, imposée par la ville de New York quant à la délivrance de nouvelles licences, menacera l’une des rares options de transport fiables, tout en ne faisant rien pour réparer les métros ou réduire les embouteillages.

Par ailleurs, Joseph Okpaku, le vice-président de la politique de Lyft, a également indiqué que le fait de dire stop aux VTC :

« Ramènera les New-Yorkais à une période de mobilité complexe, en particulier pour les communautés de couleur et les quartiers périphériques. »

Par contre, les deux firmes semblent totalement mettre de côté de fait qu’elles pourraient encore se voir accorder des licences pour des véhicules accessibles aux fauteuils roulants, dont leur flotte respective manque cruellement…

Source