Les événements récents qui ont touché Facebook ont mis Mark Zuckerberg sous le feu des projecteurs plus qu’il ne l’a jamais été. Ainsi, sa société a annoncé que le coût de sa protection dépassera les 10 millions de dollars en 2018.
Ce budget dépasse de loin ce que d’autres très grosses sociétés dépensent pour la sécurité de leur CEO. Néanmoins, tous ne sont pas la 6ème personne la plus riche du monde. Dans son article, Bloomberg nous livre un comparatif des budgets alloués à la protection des grands patrons. Par exemple, Jeff Bezos, fondateur et dirigeant d’Amazon coûte 1 600 000 dollars à sa société. Du côté de Goldman Sachs, la note ne dépasse même pas les 100 000 dollars (63 056 dollars). Même chose pour AT&T, Randall Stephenson ne requiert que 5 739 dollars par an pour des installations sur son lieu de résidence.
Inscrivez-vous à la newsletter
En vous inscrivant vous acceptez notre politique de protection des données personnelles.
Cette augmentation du budget est une des conséquences directes du scandale Cambridge Analytica. Mark Zuckerberg a dû se déplacer plusieurs fois devant les instances américaines, mais également donner des interviews, et répondre également de ses responsabilités en Europe. L’ancien étudiant de Harvard n’est certes pas un chef d’État, mais il représente une des sociétés les plus puissantes de cette décennie et celles à venir.
Le jeune CEO de Facebook bénéficie également d’une protection pour sa femme et ses enfants. Chacune de ses résidences est protégée, chaque déplacement l’est aussi. Il faut donc prendre en compte la logistique, le matériel, et surtout le personnel.
Bien conscient de l’importance de la protection de ses cadres, Facebook a confié son programme de sécurité à Jill Leavens Jones. Il s’agit d’une ancienne du Secret Service notamment connu pour assurer la protection du président des États-Unis, du vice-président, et de leurs familles depuis 1865.
Cette somme astronomique est finalement à relativiser tant par l’ampleur des événements récents pour Facebook, que par la taille de la société, et également par la médiatisation de Mark Zuckerberg. De plus, ce dernier se verse un salaire symbolique d’un dollar.