Les hackers russes sont décidément partout. Le Wall Street Journal indique qu’ils ont réussi le réseau électrique américain l’année dernière, ce qui aurait pu leur permettre de provoquer des black-out. Si le média indique qu’il n’y a pas de conséquences, du moins cette fois-ci, explique un responsable de la sécurité intérieure américaine.

Ces hackers travaillaient pour un obscur groupe connu sous le nom de Dragonfly, aussi connu sous le nom de Energetic Bearde. Ce dernier était sponsorisé par l’État russe. Pour rappel, ce groupe a réussi à paralyser le réseau électrique de l’Ukraine, provoquant un black-out auprès d’un quart de millions de personnes. L’attaque n’avait duré que quelques heures. Néanmoins, cela pourrait être la marque d’un simple test réalisé par la Russie en se préparant à une plus grande attaque !

Le Département de la Sécurité intérieure a fourni des informations détaillées sur un incident dans un cadre non classifié dont ils étaient responsables et a déclaré que le piratage touchait « des centaines de victimes ». Les attaques ont commencé en 2016 et se sont poursuivies jusqu’à 2017. Les responsables du DHS ont également déclaré que la campagne était probablement encore en cours. « Ils sont arrivés au point où ils auraient pu provoquer des coupures », a expliqué Jonathan Homer, un responsable du DHS. C’est donc sérieux. Et il se trouve que les attaques, débutées en 2016, pourraient se poursuivre, d’autant que certaines victimes ne savent toujours pas qu’elles ont été l’objet d’une cyberattaque.

Les relations entre la Russie et les États-Unis se sont tendues ces derniers temps, après l’accusation de douze pirates russes d’avoir lancé des cyberattaques sur le Parti démocrate américain, en préambule aux élections présidentielles américaines de 2016. Le gouvernement de Poutine avait déjà nié avoir été mêlé à ces attaques.

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