Mise sous le feu des projecteurs avec le scandale qui porte son nom, l’entreprise a fermé ses portes fin mai. Depuis mise en vente, elle a contacté par mail, via une entreprise de consulting environ 18 000 entreprises, mais n’a reçu que quatre offres. L’entreprise a également annoncé la vente de l’entreprise via Twitter, mais ce post n’aurait obtenu que 429 vues d’après un rapport déposé auprès de la Companies House, le registraire des entreprises au Royaume-Uni. Au vu du montant de ces dernières, Cambridge Analytica ne risque pas d’être vendue de suite.

13 acheteurs potentiels se sont fait connaître, pour que quatre offres soient finalement faites :

  • £1 pour l’entreprise et sa propriété intellectuelle
  • £10 000 / £15 000 pour les actifs de l’entreprise
  • £1 pour le nom « Cambridge Analytica »
  • et une autre proposition à £300 pour le nom « Cambridge Analytica »

Les administrateurs se sont bien évidemment dits déçus par ses offres. À la place d’une vente, ces derniers penchent vers une liquidation obligatoire de la société.

En plus de ce problème de vente, il faut rappeler que Cambridge Analytica doit beaucoup d’argent à Emerdata, une société qui devait reprendre les activités de Cambridge Analytica, mais sous un autre nom. D’autant plus que l’ancien CEO de l’entreprise, Alexander Nix, aurait quitté l’entreprise avec 8 millions de dollars et doit rendre cet argent à Emerdata. Fin juin, l’on apprenait également que quatre anciens employés travaillaient à la réélection du président américain, Donald Trump.

Après avoir obtenu illégalement des millions de données d’utilisateurs Facebook, il n’est pas vraiment étonnant que l’entreprise peine à se vendre.

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