Xiaomi, le 4ème plus grand vendeur de Smartphones au monde, a connu un premier jour de vente difficile à Hong Kong, avec une baisse qui ne dépassait pas les 6% pour sa première séance à la bourse de Hong Kong suite aux perturbations passées autour d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.

Xiaomi rêvait d’une valorisation de 100 milliards de dollars et d’une levée de fonds d’environ 10 milliards, mais n’a finalement pu lever que 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards de livres) un peu plus de la moitié de l’objectif qu’il avait espéré, valorisant la société à 54 milliards de dollars.

Étant la première entreprise technologique chinoise à s’être classée à Hong Kong en 2018, elle a marqué un début décevant pour tout le secteur. La baisse de 21% du marché du Smartphone en Chine au premier trimestre, ou les tensions commerciales avec les États-Unis, qui pèsent sur les indices boursiers chinois, expliquent, en partie, cette relative contre-performance.

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L’entrée de Xiaomi dans le marché de la technologie chinoise est considérée comme le plus grand pas depuis le géant chinois du commerce électronique Alibaba. Ce dernier avait réussi à lever 25 milliards de dollars en 2014.

« À ce moment crucial des relations commerciales sino-américaines, les marchés financiers mondiaux sont en constante évolution. Bien que les conditions macro-économiques soient loin d’être idéales, nous sommes convaincus qu’une grande entreprise peut relever le défi et sortir du lot », a déclaré Lei Jun lors de la cérémonie d’ouverture à la Bourse de Hong Kong.

Xiaomi propose des smartphones haut de gamme à marge réduite. Il est le premier constructeur de téléphones en Inde et s’est également lancé en Europe, notamment en Espagne et en Russie, mais a récemment perdu des parts de marché en Chine.