En mai 2016, Google développait Gboard, un clavier dont l’objectif était de concentrer les solutions et les services du moteur de recherche au sein d’un clavier pour smartphone (en l’occurrence l’iPhone à la base). En somme plus besoin de passer par le navigateur du smartphone, copier le lien ou les informations, puis revenir sur l’écran de la messagerie et enfin coller lesdites informations. Cela peut paraître dérisoire, mais réfléchissez bien à cette situation… Mais la nouvelle n’est pas là. Après diverses intégrations de fonctionnalités sur Gboard, Google a annoncé la possibilité de converser avec le code Morse.

Pour arriver au résultat, les développeurs de Google ont collaboré avec Tania Finlayson. Une personne née avec une paralysie cérébrale, l’empêchant de communiquer comme oralement. Très vite, le code Morse est devenu la solution pour pallier à l’handicap :

Plusieurs années plus tard, j’étais l’un des quatre enfants choisis pour participer à une étude sur les enfants non verbaux à l’Université de Washington. L’étude a été menée par Al Ross, qui a écrit une subvention pour financer la création d’un communicateur en morse pour les enfants handicapés. Le morse, qui est un système de communication datant des années 1800, nous a permis d’épeler des mots et de communiquer en utilisant seulement deux boutons : un point « … » et un tiret « -« . – Tania Finlayson

Comme vous pouvez le voir sur l’image à la une, le clavier Gboard intègre le code Morse de la même manière que la technique mise en place par Al Ross : un point « … » et un tiret « -« . Pour les personnes souhaitant utiliser ce moyen ou les curieux, Google a développé un mini-jeu sur mobile (et ordinateur) pour appréhender cette technique : Morse – Learn.

code morse avec la technique de Al Ross

Mini-jeu Google pour apprendre le code Morse avec la technique d’Al Ross.

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