Nous vous en parlions récemment, Apple cherchait à corriger une faille en terme de sécurité des données.

Dans l’annonce de sa dernière mise à jour, Apple a joué la transparence. Même si cette petite mise à jour n’est rien comparée à toutes les nouveautés à venir dans iOS 12, elle comporte tout de même certaines innovations intéressantes. Il s’agit de la quinzième mise à jour depuis la sortie d’iOS 11 en septembre dernier et elle est disponible sur les mêmes appareils que l’iOS 11.4 à savoir à partir de l’iPhone 5S, de l’iPad Air et de l’iPad Mini 2, et de l’iPod touch 2015.

Hormis l’introduction du la fonction de sécurité, iOS 11.4.1 est en grande partie une version de corrections de bugs pour la fonction Find My AirPods notamment, ainsi que pour la synchronisation avec les comptes Exchange.

Un mode restreint USB ?

C’est la nouvelle fonctionnalité la plus marquante de cette mise à jour. Apple a ajouté des protections contre les dispositifs USB utilisés par les forces de l’ordre et les entreprises privées qui se connectent par lightning pour déchiffrer le mot de passe d’un iPhone et échapper aux mesures de sécurité habituelles d’Apple en matière de cryptage.

Pour ce faire, il suffit d’accéder aux paramètres, et d’allez dans Face ID & Pass Code ou Touch ID & Passcode, activer les accessoires USB sous « Autoriser l’accès lorsqu’ils sont verrouillés ». Inversement, la fonctionnalité devra être désactivée pour que personne ne puisse accéder à vos données via le port USB.

Cela signifie qu’une fois qu’un iPhone ou iPad a été verrouillé pendant plus d’une heure d’affilée, iOS ne permettra plus aux accessoires USB de se connecter à l’appareil, ce qui exclura les outils de piratage comme GrayKey.

Les utilisateurs peuvent dire merci, pas les autorités

Ce mode restreint et sécurisé pourra à nouveau mettre l’entreprise en désaccord avec les forces de l’ordre et les autorités qui veulent accéder aux informations stockées sur les iPhones récupérés ou confisqués.

Apple avait fait face au FBI en 2016 sur un iPhone connecté aux attentats terroristes de San Bernardino. La firme avait refusé de construire un logiciel personnalisé qui aurait permis au FBI de contourner les mesures de sécurité conçues pour protéger les données cryptées sur tous les produits iOS, craignant qu’une telle  » porte dérobée  » tombe rapidement entre des mains malveillantes et rende vulnérables des millions de consommateurs. Le FBI a abandonné sa plainte contre Apple en mars 2017 après avoir révélé qu’il avait réussi à accéder à l’information par d’autres moyens.