Il semblerait que conduire c’est comme faire du vélo, ça ne s’oublie pas ! En tout cas pour sa première fois, cette intelligence artificielle n’aura eu besoin que de 20 minutes et à peine 20 essais pour apprendre à rester sur sa voie. En partenariat avec plusieurs doctorants de l’université de Cambridge, la startup Wayve a présenté son projet et ses résultats d’apprentissage par renforcement à bord d’un véhicule autonome.
L’IA a naturellement appris à conduire, sans être au préalable entraînée, grâce à son réseau de neurones convolutif multicouches qui utilise l’apprentissage par renforcement. Une méthode notamment utilisée par DeepMind, l’une des sociétés appartenant à Google qui a permis aux IA de mieux jouer à Quake III que les humains.
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Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, une personne était présente dans le véhicule pour arrêter et corriger les déplacements du véhicule, lorsque ce dernier perdait le contrôle. L’IA avait pour unique repère le conducteur et les images d’une caméra. Le système est donc passé par trois processus : l’exploration, l’optimisation et l’évaluation.
Après seulement 6 essais, le véhicule était capable de conduire et de corriger certains mouvement mais, manquait de stabilité. La voiture a appris à conduire avec des conditions météorologiques différentes, afin d’apprendre en conditions réelles. La startup explique pour l’avenir « travailler sur la mise à l’échelle de cette technologie à des tâches de conduites plus complexes », comme par exemple les feux de signalisation ou les ronds-points.
Un projet intéressant, qui casse avec les projets de voitures autonomes développés par Uber, Google ou encore Baidu, qui sont beaucoup plus encadrés, car pour le moment jugés plus dangereux et encore peu ancrés dans les habitudes de la population.