Cela faisait quelques jours que la rumeur courait … elle est maintenant officialisée par l’entreprise américaine. Selon Techcrunch, Facebook a confirmé le mardi 3 juillet l’acquisition de la start-up londonienne Bloombury AI. Le cofondateur et responsable des recherches de Bloomsbury, Sebastian Riedel est également le cofondateur de Factmata, une entreprise qui conjugue intelligence artificielle et vérification des faits. Sur sa page Facebook Academics, le géant américain a annoncé : « nous sommes ravis d’annoncer que l’équipe derrière Bloomsbury AI a accepté de rejoindre Facebook à Londres« .

Facebook engagé dans la lutte contre les fake news

Cette start-up a développé une intelligence artificielle qui lit les documents texte et répond aux questions sur leur contenu. L’objectif : renforcer l’expertise et les efforts de Facebook dans la recherche sur le traitement des langues naturelles au sein des applications. Derrière ce rachat, l’entreprise américaine réaffirme sa volonté de lutter contre les fausses informations qui circulent sur ses réseaux. En effet, à l’heure actuelle, le numéro 1 des réseaux sociaux engage du personnel dont la tâche principale est de vérifier le contenu signalé. Grâce à cette intelligence artificielle, Facebook serait en mesure de léguer ce travail aux algorithmes.

Depuis 2016, le géant américain n’a cessé d’annoncer de nouvelles mesures contre les fake news. Et ce, surtout depuis la polémique qui a suivi l’élection de Donald Trump aux États-Unis. En janvier 2018, la plateforme créée par Mark Zuckerberg mettait en place un sondage dans lequel les utilisateurs pouvaient définir les médias considérés comme étant « de confiance ».

À travers le rachat d’expertise de Bloomsbury AI, Facebook dépasse une nouvelle fois son cœur de métier qui est l’agrégation de contenu. Le géant américain fait un nouveau pas vers l’évaluation du contenu posté sur ses réseaux. Pour cette acquisition, Facebook a déboursé entre 23 et 30 millions de dollars.