550 millions de dollars : c’est le montant de l’investissement de l’entreprise californienne Google dans le site chinois JD.com.

Cette plateforme, numéro deux en matière d’e-commerce derrière Alibaba, est aujourd’hui valorisée à plus de 60 milliards de dollars. Selon Reuters, Google recevra 27, 1 millions d’actions JD.com dans le cadre d’une augmentation de capital réservée, ce qui lui donnera une participation d’un peu moins de 1% dans le groupe chinois. Cette alliance permettra à Google de proposer dans sa boutique en ligne des promotions sur les produits du site JD.com. Pour le géant américain, cet investissement est bel et bien le synonyme d’un « partenariat stratégique. »

Google et l’influence asiatique

Pour JD.com, cet investissement est l’opportunité d’étendre sa clientèle au-delà du marché asiatique et plus spécifiquement vers les continents américains et européens. Quant à Google, ce nouveau pas vers le marché porteur asiatique lui permet de renforcer son influence en Chine, là où la classe moyenne se développe à grande vitesse. Pour la firme américaine, c’est également l’opportunité de se positionner en tant qu’acteur économique dans un continent ou les infrastructures concernant le commerce et la finance sont encore en déploiement. Et même si de nombreux services associés à Google sont encore victimes de censure, l’entreprise californienne parvient à étendre son influence dans le continent. En Inde par exemple, plus de 8 millions de personnes utilisent le Wi-Fi de Google dans les gares

Alliances mondiales

L’investissement dans JD.com montre la volonté de Google de créer un réseau d’alliances mondiales. Objectif : contrer la société chinoise à capital privé qui tire la majorité de ses revenus sur Internet : Alibaba. En 2018, Google signe un accord avec Tencent, un groupe technologique chinois, pour l’obtention de licences sur divers produits et technologies. À Pékin, le géant américain a également ouvert un laboratoire consacrée à l’intelligence artificielle. Enfin, Google a récemment pris une participation dans la firme indonésienne Go-Jek et est pressenti pour investir dans l’entreprise indienne Flipstart, qui vient de se lancer dans l’e-commerce.