Après avoir été épinglée par une ONG, la société américaine a reconnu que l’un de ses partenaires n’avait pas respecté les conditions de travail des employés d’une de ses usines chinoises.

Après plusieurs mois d’enquête, l’ONG China Labor Watch et The Guardian ont présenté un rapport dans lequel ils expliquent comment Foxconn a manqué aux respects des conditions de travail de ses employés. Dans les documents, le média et l’organisation évoquent les salaires trop bas, le manque de formations, les horaires trop importants et l’appel à de trop nombreux contrats d’intérim. Premier sous-traitant mondial du secteur de l’électronique, Foxconn travaille avec des marques telles qu’Amazon pour son appareil Echo et sa liseuse Kindle, mais également Apple, Nokia ou Dell. Dans un communiqué rédigé après la publication du rapport, Foxconn indique : « Nous menons une enquête complète sur les points soulevés par ce rapport, et s’ils sont avérés, des mesures immédiates seront prises pour mettre les opérations en conformité avec notre Code de conduite ». Pour rappel, le groupe avait déjà fait scandale en mai 2010, lorsque plusieurs médias avaient révélé qu’une dizaine d’employés s’étaient suicidés depuis le début de l’année.

Concernant les conditions de travail, l’ONG déclare que l’usine de Hengyang, situé dans la province du Hunan, embauche 40% d’employés temporaires, un chiffre en violation directe avec la loi du pays. Pour être dans les clous, Foxconn ne devrait pas dépasser les 10% prévus par la loi.

Suite à ces révélations, Amazon a publié un communiqué dans lequel il admet effectivement que son partenaire a violé les conditions de travail dans l’usine en question. Le groupe indique également avoir pris des mesures et demandé un « plan d’action correctif » ainsi que des « évaluations régulières ».

Pour sa part, Amazon est régulièrement accusé de manquer au respect des conditions de travail de ses collaborateurs opérant dans ses gigantesques entrepôts. En 2018, un brevet portant sur un bracelet chargé de traquer les mouvements de ses employés avait suscité de vives critiques.

Source.