Microsoft a installé un ‘petit’ data center dans le littoral écossais. Son objectif ? Déterminer si cela peut lui faire économiser sa consommation électrique sur le refroidissement en étant immergé. Après plus d’un an de travail sur ce prototype, le Project Natick a enfin été mis à l’eau.
Ce gros data center restera sous l’eau durant cinq ans. Assemblé et testé en France, il embarque 12 racks pour 864 serveurs stockant 27,6 petabytes. Pour l’alimenter en électricité, le gros tube recevra de l’énergie issue de ressources renouvelables via des câbles sous-marins. Ce qui change dans tout cela, ce sont tous les éléments liés au refroidissement des serveurs. Les technologies habituelles, la logistique que cela implique, mais également les coûts directs, sont nettement réduits.
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« Le moment le plus joyeux de la journée a été le moment où le centre de données a finalement glissé sous la surface lors de son voyage lent et soigneusement scénarisé. (…) Nous savons que si nous pouvons mettre quelque chose ici et qu’il survit, nous sommes bons pour aller à peu près n’importe où nous voulons, » a déclaré Ben Cutler, responsable du projet chez Microsoft.
Avec une demande d’hébergement cloud de plus en plus forte, il est logique que les GAFAM aillent puiser des idées alternatives. Facebook a un data center en Suède qui utilise le froid extérieur pour rafraichir ses machines. De plus, le design a été repensé pour n’avoir besoin que d’un technicien pour 25 000 serveurs. Efficace !
Installer des data centers sous l’eau, alimenté par de gros câbles sous-marins pourrait permettre à des régions d’accéder à une meilleure connectivité à internet. Selon l’avancée du Project Naticks de Microsoft, on pourrait voir arriver prochainement de nouvelles installations partout dans le monde.