Avec l’arrivée de la RGPD, toutes les entreprises opérant en Europe sont contraintes de modifier leurs paramètres afin d’être conformes avec le règlement. De nouvelles mesures vont entrer en vigueur, dont une limite d’âge placée à 16 ans pour que les enfants consentent au traitement et à l’utilisation de leurs données personnelles. Cependant, les États membres de l’UE sont libres de modifier cette limite et certains la fixent plus bas.

Adulé par les millennials, Snapchat va également devoir effectuer certaines modifications. Ces dernières devraient notamment concerner Snap Map lancée en juin dernier, qui a récemment vu apparaître une version web. Ainsi, les données de localisation des plus jeunes Européens ne seraient plus récupérées et stockées par Snapchat. Contrairement à WhatsApp qui passe l’âge légal d’utilisation de 13 à 16 ans pour les pays européens, l’application au fantôme jaune n’a pas l’intention de bloquer les utilisateurs âgés de 13 ans.

Dans une FAQ où il est question de la RGPD et du consentement parental pour les moins de 16 ans, le réseau social écrit : « Dans la mesure où Snap se fie au consentement pour traiter les données personnelles des utilisateurs entre 13 et 16 ans, nous ferons des efforts raisonnables pour confirmer que le consentement a été donné par une personne qui assume la responsabilité parentale tout en respectant la nécessité de minimiser la collecte de données supplémentaires. »

Snap Map est une fonctionnalité qui a fortement fait polémique lors de son lancement. Certaines écoles avaient écrit aux parents pour les prévenir de cette nouvelle fonctionnalité. Cette dernière pose problème, car l’emplacement exact d’une personne peut-être indiquée aux autres personnes, permettant ainsi de traquer ses amis. Et comme il existe une version publique de Snap Map, les Stories partagées publiquement à un endroit spécifique peuvent être visibles par n’importe qui utilisant internet, même s’il n’est pas utilisateur de Snapchat.

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