Le concept du transport électrique a bien gagné le coeur des constructeurs et innovateurs comme Volvo avec son FL Electric, Tesla et ses camions à batteries, Mini Cooper avec son modèle classique 100% électrique, et bien d'autres.
Il y a 7 ans, la technologie du transport électrique n'était pas aussi reconnue qu'aujourd'hui. D'ailleurs, le bus électrique de BYD Auto, constructeur automobile chinois basé à Xi'an, n'a pas été pris au sérieux. Isbrand Ho, directeur de l'entreprise en Europe raconte que le véhicule a été décrit de jouet.
Les choses ont évolué depuis cette conférence en Belgique, où le constructeur chinois présentait un prototype de son premier bus à batteries. Le transport électrique est désormais perçu comme une révolution du transport urbain. Cette technologie est perçue comme une solution à plusieurs problèmes comme la pollution et la nuisance entre autres.
Evolution du transport électrique -Bloomberg
En Chine, ce nouveau mode de transport est en croissance rapide : en 2017, 17% de la flotte de bus chinoise fonctionne sur un moteur électrique. En plus de cela, toutes les 5 semaines, les villes chinoises ajoutent 9500 bus à zéro émission à la flotte ; cette quantité est équivalente à la flotte de bus de Londres.
Ce passage aux bus green (ou écologiques), qui constitue une étape importante pour notre environnement, nui au marché du pétrole en terme de demande, d'exportation et de production. En fait, un bus consomme en moyenne 30 fois plus de carburant qu'une voiture. Qu'en est-il alors des 9500 bus ajoutés par la Chine toutes les 5 semaines ? L'addition de tout ce manque d'utilisation de carburant pèse sur l'industrie. Et d'ailleurs, cette année, 279 000 barils de carburants resterons invendus.
Faudra-t-il se battre pour préserver l'environnement, ou contribuer à la survie de l'industrie du pétrole ?