Le Parlement européen a invité le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, à donner des explications sur le scandale Cambridge Analytica.

Il y a quelques jours, Zuckerberg participait à une audition devant le Congrès américain. Pendant deux jours et une dizaine d’heures successives, il a répondu aux questions des membres et tenté de rassurer les entités impliquées. Néanmoins, les entretiens du PDG ne semblent pas encore terminés puisque le Parlement européen a indiqué qu’il souhaitait poser plusieurs questions au PDG de Facebook.

Le 12 avril, un porte-parole du Parlement a indiqué à Reuters qu’il souhaitait que Zuckerberg vienne apporter des réponses au scandale Cambridge Analytica. Actuellement, Zuckerberg a décliné l’invitation puisque celui-ci participe déjà à un débat à Strasbourg le mercredi 18 avril.

L’agence de presse rapporte également les paroles de Marjory Van der Broeke, porte-parole adjointe du Parlement européen, qui indique : « On l’avait invité cette semaine, mais il ne pouvait pas à cause de ses auditions devant le Congrès américain […] Les leaders des groupes politiques ont alors dit qu’ils devrait être invité devant les commissions des Libertés, des Affaires constitutionnelles et des affaires étrangères ».

Néanmoins, Mark Zuckerberg n’a pas décliné l’invitation, ce qui pourrait laisser entendre qu’il acceptera peut-être de se présenter face au Parlement européen.

Dans le cas où venait à réitérer l’exercice en Europe, nul doute que le Parlement sera moins tendre que le Congrès américain. Si les États-Unis ont évidemment sommé Zuckerberg de se justifier, l’Europe y voit là une douce revanche. En effet, cette dernière tente, depuis quelques années, de réguler le rôle des médias sociaux, mais également la collecte et la gestion des données personnelles. À l’international, beaucoup y voit un frein à l’innovation numérique.

Alors que la Réglementation générale sur la protection des données entre bientôt en vigueur, le Parlement européen espère bien raisonner Facebook, et pourquoi pas, tenter de pousser le réseau social a prendre en compte la RGPD bien plus qu’il ne l’avait souhaité.

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