Hier, nous vous dévoilions le texte d’intervention de Mark Zuckerberg qu’il lira lors de son témoignage face au Congrès mercredi. À l’occasion de son premier témoignage dont le but est d’expliquer le rôle de Facebook sur l’affaire Cambridge Analytica, face au Sénat mardi après-midi, Mark Zuckerberg fait couler beaucoup d’encre. Comme prévu, ses mots, ses attitudes et ses réponses sont décortiquées avec une grande précision.

L’un des échanges marquants est le suivant :

• Sen.Orrin Hatch : « Précédemment, vous avez dit que Facebook serait toujours libre, est-ce toujours votre objectif ? » 

• Mark Zuckerberg : « Sénateur, oui. Il y aura toujours une version gratuite de Facebook. Notre mission est d’essayer de connecter les individus à travers le monde et de rapprocher le monde. » 

En utilisant le terme « version gratuite », Zuckerberg laisse planer le doute sur une version payante de Facebook ou tout du moins une manière payante pour retirer de l’argent de la collecte des données et de la publicité ciblée. Comme l’ont expliqué Tim Cook ou encore Steve Wozniak, sur Facebook « vous êtes le produit ». Wozniak a même expliqué qu’il préfèrerait payer pour Facebook afin de ne pas voir ses données personnelles exploitées par la publicité.

La mise en place d’une version payante de Facebook engagerait la mise en place d’une logistique très complexe et surtout une barrière directe face aux utilisateurs qui depuis toujours utilisent le réseau social gratuitement, en échange de leurs données. Les paroles de Mark font également écho à la récente interview de Sheryl Sandberg, COO de Facebook qui expliquait que pour ne pas avoir de publicités et pour ne pas utiliser les données des utilisateurs il faudrait « un produit payant ».

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