Hier, Mark Zuckerberg annonçait à l’agence Reuters que Facebook ne souhaitait pas appliquer les directives RGPD hors de l’Europe. Néanmoins, le PDG de Facebook est revenu sur ses propos lors d’une conférence téléphonique tenue avec plusieurs journalistes américains.

Alors que l’entreprise est dans la tourmente depuis la divulgation du scandale Cambridge Analytica, cette première décision semblait normale de la part du fondateur de Facebook et à la fois étonnant au vu du scandale et des questions des utilisateurs sur la manière dont Facebook traite les données personnelles de ses utilisateurs.

Lorsqu’il s’est exprimé sur le sujet pour la seconde fois, Mark Zuckerberg a ainsi déclaré : « Dans l’ensemble, je pense que les règlements comme celui-ci sont très positifs […] Nous avons l’intention de rendre les mêmes contrôles disponibles partout, pas seulement en Europe ». Néanmoins, il indique également que le format ne sera pas « exactement » similaire à la RGPD européenne : « Nous devrons trouver ce qui a du sens dans différents marchés, avec des lois différentes dans différents endroits. Mais permettez-moi de le répéter, nous allons rendre tous les mêmes contrôles et réglages disponibles partout, pas seulement en Europe ».

Cette remarque montre que, oui, Facebook ajoutera certains des contrôles et paramètres obligatoires par le RGPD, mais l’ensemble règles du règlement se seront pas forcément mises en oeuvre, tout du moins d’une manière différente. On peut par exemple penser au consentement, à la portabilité des données, le droit d’oublie ou encore le droit de savoir comment les données sont utilisées.

Malgré cette déclaration, nous ne savons pas vraiment pas si le RGPD sera globalement appliqué partout dans le monde par Facebook ou bien une protection plus faible des données sera faite hors UE. En tout cas, le fondateur de Facebook souhaite faire profiter tout le monde de cette nouvelle législation (et c’est une bonne chose) !. Réponse définitive le 25 mai ?

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