Le réseau social souhaitait récolter les données médicales de ses 2 milliards d’utilisateurs actifs actifs en vue d’un projet de recherche. Logiquement, ce dernier a été suspendu.

Le 6 avril, CNBC a rapporté que le réseau social avait conçu un projet de recherche dont la première étape était de récolter les informations médicales des utilisateurs. Par la suite, l’objectif était d’aider les hôpitaux à offrir de meilleurs soins et de prévenir les maladies cardiaques. Facebook aurait déjà communiqué sur le projet auprès d’organismes tels que Stanford Medical School et le American College of Cardiology.

Concernant les détails, Facebook voulait croiser les données issues de Facebook à celles de fournisseurs de soin et voir comment l’ajout d’informations sur les réseaux sociaux pouvait aider à améliorer les soins du patient. Les informations Facebook exploitées auraient pu concerner l’âge, la famille (mariage et enfant), la langue parlée et la fréquence de ses échanges avec ses proches. Les données de santé concernaient l’âge, les médicaments prescrits et les fréquences des visites chez le médecin.

Facebook indique dans un communiqué : « L’industrie médicale a compris depuis longtemps qu’il y a des avantages, pour la santé en général, d’avoir un cercle étroit de famille et d’amis. Mais des recherches plus approfondies sur ce lien sont nécessaires pour aider les professionnels de la santé à élaborer des plans de traitement et d’intervention spécifiques qui tiennent compte des liens sociaux ». Néanmoins, le réseau social a annoncé la suspension du projet « afin [de pouvoir se] concentrer sur d’autres travaux importants, notamment en protégeant mieux les données des personnes et en étant plus clair avec elles sur la façon dont ces données sont utilisées dans nos produits et services ». Alors que la plateforme vient de révéler que 87 millions de comptes, et non 50 millions, avaient été touchés par le scandale Cambridge Analytica, la décision semble être de bon aloi.

Selon CNBC, Facebook n’a aucunement mentionné le consentement des utilisateurs lors des premières discussions. Néanmoins, il semblerait que le réseau social n’ait pas commencé à récolter de données médicales. L’affirmation a été validée par le American College of Cardiology.

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