Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a indiqué que les nouvelles règles de protection des données (RGPD) ne seraient pas étendues hors de leur zone européenne.

Pour rappel, la Règlementation Générale sur la Protection des Données consiste en une mise à jour des normes qui concernent la protection et la gestion des données des utilisateurs. De fait, ces dernières devront être traitées de façon beaucoup plus transparentes par les entreprises. Voté en 2016, le texte entrera en vigueur dès le 25 mai 2018 et concernera l’entièreté de l’Union Européenne. Par conséquent, Facebook doit se plier aux nouvelles règles en Europe, de la même façon que les autres entreprises. Néanmoins, Mark Zuckerberg ne semble pas prêt à considérer la RGPD comme la nouvelle norme de la plateforme.

À ce sujet, il a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’il était d’accord « dans l’esprit » avec le nouveau texte européen, mais qu’il n’étendra pas ce dernier au niveau mondial. Il indique tout de même que Facebook s’orientera vers la RGPD hors Europe, tout en se permettant quelques exceptions. Zuckerberg précise : « Nous sommes toujours en train d’ajuster les détails, mais cela devrait être globalement dans cet esprit », mais ne mentionne pas ces fameux points de détails. Compte tenu du fait que la loi n’est applicable que sur le territoire de l’Union européenne, Facebook et son PDG sont dans leur droit. Néanmoins, de nombreux utilisateurs souhaitent que le réseau social change certaines de ses règles en matière de gestion des données personnelles.

Cette décision malheureuse fait suite au récent scandale de Cambridge Analytica. Pour rappel, une société du même nom a exploité les données de millions d’utilisateurs afin d’influencer leur comportement, non seulement en termes de marketing publicitaire, mais aussi lors des élections présidentielles américaines et du Brexit. Si l’affaire a éclaté il y a deux semaines, de nouveaux éléments ne cessent d’apparaître. Ainsi, Facebook a révélé ce jour que ce n’était pas les données de 50 millions de profils qui avaient été concernées, mais celles de 87 millions de personnes.

Source.