Dans la nuit du 18 au 19 mars, dans l’état d’Arizona aux États-Unis, un véhicule autonome appartenant à Uber a heurté mortellement une cycliste. Quelques jours plus tard, la police locale dévoile la vidéo « dashcam » de l’accident.

Cette nouvelle a relancé un débat qui sera certainement interminable sur les dangers liés aux voitures autonomes. Si elles sont censées être bien plus sûres, elles ne peuvent éviter tous les accidents, souvent à l’origine d’un tiers. C’est notamment le cas d’une des navettes du français Navya qui, dès son lancement, a été percutée par un poids lourd, sans faire de dégâts.

À Tempe, dans l’Arizona, la voiture autonome lancée par Uber, sous la surveillance d’un pilote, a croisé la route malheureuse d’une cycliste de 49 ans. La police locale ayant diffusé la vidéo de l’accident, on peut identifier les raisons qui expliquent le choc qu’il y a eu. La cycliste a traversé en dehors du passage clouté, de nuit, dans une zone avec un éclairage très faible.

Désormais, la question sera de savoir si la personne à bord du véhicule aurait pu voir la personne arriver, plutôt que le système embarqué. Si la vidéo, on voit très clairement la visibilité est faible pour une caméra, mais qu’en est-il pour l’oeil humain ?

Quoi qu’il en soit, Uber a mis fin à tous ses tests en cours sur les villes de Pittsburgh, San Francisco, et Toronto.