L’impression 3D a déjà commencé à faire ses preuves, avec par exemple des vêtements qui rafraîchissent, un pneu recyclable et biodégradable ou encore une paire de baskets entièrement imprimée en 3D ! Tous les secteurs commencent à utiliser cette technologie afin de construire l’impossible.

En partant du constat que plus d’un milliard de personnes n’avait pas accès à des logements sains et adéquat, une start-up et une association ont décidé de s’associer pour affronter ce problème.  À l’occasion du SXSW, ICON a dévoilé sa première maison imprimée grâce à une imprimante 3D en seulement 24 heures et à faibles coûts.
Un peu plus de 60m2 imprimés le temps de faire Paris-Brisbane ou de recevoir un colis Amazon, vous imaginez ? En partenariat avec New Story, un organisme à but non lucratif, investi dans des solutions de logements internationaux, ICON, espère pouvoir livrer une centaine de maisons au Salvador l’année prochaine.

Ce «miracle»  est possible grâce à l’imprimante Vulcan, qui permet d’imprimer une maison entière pour seulement 10 000 $. ICON veut aller plus loin en ramenant le coût de la maison à 4 000 $ et la construction a seulement 6 heures.  Mais avant d’imprimer, il faut créer un schéma, placer ce schéma dans un ordinateur afin d’indiquer à l’imprimante comment et où placer le ciment afin de construire les murs. Une fois ces derniers construits, il faut installer fenêtres, toit, plomberie et câblage afin de rendre la maison habitable.

Le modèle présenté à Austin, dispose d’un salon, une chambre, une salle de bain et d’un porche. En ce qui concerne la solidité de la maison, Jason Ballard, l’un des fondateurs d’ICON confie « L’utilisation du ciment comme un matériau commun va aider à normaliser le processus pour les locataires qui doutent de la robustesse du logement ».

En commençant au Salvador, puis en espérant développer ses maisons aux États-Unis, ICON voit grand et souhaite s’attaquer à l’avenir, à la crise mondiale du logement. « L’un des grands défis est de savoir comment nous allons créer des habitations dans l’espace».

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