La marque américaine Levi’s se sert de lasers afin de réduire très largement les étapes de finition consistant à créer l’aspect usé sur les jeans.

Ce n’est pas la première fois que Levi’s fait part de son intérêt pour les initiatives mêlant technologie et vêtement. L’an dernier, la compagnie avait travaillé sur une veste connectée qui se basait sur le projet Jacquard. Présenté au mois de mars 2017, le vêtement s’adresse directement aux utilisateurs de deux roues qui vivent en ville : grâce à la veste connectée, ils peuvent effectuer des actions simples sans avoir à passer par leur smartphone. De fait, un cycliste peut changer de chanson ou prendre un appel, par exemple. Cette fois-ci, le projet de Levi’s est un peu différent et surtout, il inclut une dimension largement éthique.

Pour créer les motifs et les couleurs qui donnent leur aspect usé à un jean, il faut actuellement beaucoup de temps et de produits. En une heure, la méthode actuelle permet de faire les finitions de deux ou trois paires de jeans. Concernant les produits, beaucoup de solutions chimiques et non écologiques sont utilisées pour parvenir aux résultats demandés. Enfin, il faut 18 à 24 étapes afin d’effectuer le travail de finition d’un jean.

Baptisé FLX (pour Future-Led Execution), le projet basé sur des lasers pourrait permettre de nombreux avantages. Concernant ces fameuses étapes, FLX réduirait celles-ci au nombre de trois, là où il en faut actuellement une vingtaine. En termes écologiques, les lasers permettraient d’oublier les méthodes se basant sur l’utilisation de nombreux produits chimiques nocifs pour l’environnement.

Plus concrètement, la première étape consiste à photographier le jean puis à l’illustrer de façon compréhensible pour le laser. De fait, ce dernier n’a plus qu’à marquer les modèles afin de créer l’usure souhaitée. Le nouveau processus dure environ 90 secondes.

Actuellement, le projet FLX est en phase de test, mais Levi’s espère bien le mettre en service d’ici deux ans. À ce sujet, la société s’est aussi engagée à ne plus rejeter aucun produit chimique dangereux d’ici 2020.

Source : The Verge