Nous pourrions bientôt stocker de l’information dans l’ADN comme s’il s’agissait d’un simple disque dur. Des chercheurs travaillent sur un nouveau processus d’encodage de données sur des brins d’ADN et leurs premiers résultats sont encourageants pour la suite.

Avec le nombre de sites web et application qu’il existe aujourd’hui, il devient de plus en plus cher de stocker de la donnée. Pour les très grandes entreprises qui ont besoin de conserver une grande quantité d’informations, le choix du support de stockage est stratégique pour être le moins cher possible. Alors que Samsung vient de sortir son SSD géant de 30TB, des chercheurs cherchent des solutions alternatives aux colonnes de disques durs pour stocker plusieurs terabytes de données.

L’ADN possède une caractéristique qui la rend particulièrement utile dans ce secteur. Le code génétique est basé sur un système à quatre composantes alors que le langage binaire n’en possède que deux. Pour leurs expériences, les chercheurs ont mis en place un processus permettant de convertir les données à stocker afin qu’elle soit compatible avec l’ADN. Une fois converti, le code est séquencé en plusieurs échantillons puis introduit dans le brin d’ADN. Un fichier système présent dans le brin d’ADN permet de gérer les transferts entrants et sortants pour assurer la fluidité du processus globale.

Ce n’est pas la première fois qu’un groupe de chercheurs s’intéresse à l’ADN comme moyen de stockage. Une équipe avait déjà démontré qu’il était possible d’insérer des données dans les brins en y stockant un système d’exploitation entier. Aujourd’hui, le processus a bien évolué pour être plus rapide et plus sur en matière de sauvegarde des données. Il ne s’agit cependant que d’une petite avancée pour les chercheurs. Il faudra encore attendre plusieurs années avant de voir ce système arriver dans la vie de tous les jours.

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