Il y a encore deux semaines, les organisateurs des Jeux Olympiques annonçaient avoir été victimes d’une cyberattaque, juste avant la cérémonie d’ouverture. Ce genre d’attaque est devenue monnaie courante aujourd’hui, écouragé par les marchés parallèles et les monnaies numériques comme le Bitcoin, par exemple. Pour montrer l’impact de la cybercriminalité, l’éditeur de logiciel McAfee en partenariat avec le Center of Strategic and International Studies, vient de publier un rapport sur l’impact économique de la cybercriminalité. En voici les grandes lignes.

600 milliards de dollars, c’est le coût du cybercrime aux entreprises. Ce chiffre représente 0,8 % du PIB mondial est en hausse de 26 % par rapport à une étude de 2015. Ce premier chiffre est ainsi révélateur du poids de ces attaques dans notre société. Cette croissance est expliquée par la facilité d’accès à la cybercriminalité.

Le CTO de Mc Afee Steve Grobman explique que « le cybercrime est moins risqué, plus rentable et plus facile que jamais ». « En matière de ransomwares, les cybercriminels peuvent externaliser une grande partie de leur travail à des tiers compétents. […] Les cryptomonnaies qui offrent désormais un moyen de monétisation rapide pour un risque moindre. […] La technologie a transformé l’économie du crime en ligne. »

Sans étonnement, la cible préférée des cybercriminels est les banques. Les pays comme la Russie, la Corée du Nord et l’Iran sont les plus actifs dans le piratage des institutions financières. La Chine est également dans ce top des pays, car considérée comme le pays le plus actif dans le cyber-espionnage.
La Russie est l’un des pays les plus en avance dans ce domaine, car la communauté de hackers y est forte et le pays se moque des lois occidentales. Ainsi dans les pays où le cybercrime a été mesuré, les pertes sont les plus importantes pour les pays riches. En revanche, ceux enregistrant les plus grandes pertes par rapport à leur revenu national, sont les pays dits de niveau intermédiaire. C’est-à-dire ceux numérisés, mais pas encore totalement équipés au niveau des solutions de cybersécurité.

Pour terminer, le rapport des recommandations sont apportées afin de gérer la criminalité. Le rapport insiste sur la mise en oeuvre de mesures de sécurité et un investissement dans les technologies défensives ainsi qu’une amélioration de la collecte de données par les autorités nationales.

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