Nous avons parfois tendance à l’oublier mais chacun de nos clics sur Internet a un impact sur l’environnement : Internet a un coût énergétique. « Si Internet était un pays, il serait classé dans le top 5 des plus gros consommateurs mondiaux d’électricité », souligne Gary Cook, analyste du secteur informatique au sein de l’antenne américaine de Greenpeace.

Bien plus que les clics, le stockage de nos données est lui aussi énergivore. Si le fait de stocker des données dans un cloud nous semble être une solution économique en terme de place et d’énergie, il n’en est rien. Les données sont stockés dans des centres, data centers, alimentés en permanence par de l’électricité.

Comment réduire notre impact ?

Notre impact peut d’une part être réduit par les choix des entreprises. Ainsi, Facebook, Apple et Google ont été les premiers à s’engager dans un Internet alimenté à 100 % par des énergies renouvelable.

Greenpeace publie chaque année une étude, click clean, qui fait état des lieux de la transition énergétique des géants du web. Elle propose de retrouver nos applications préférées comme Facebook ou Netflix et de savoir si leur data center sont alimentés par des énergies renouvelables ou non.

Greenpeace

D’autre part, cela passe par des petits gestes quotidiens comme privilégier le fait d’aller directement sur le site Internet plutôt qu’en passant par une recherche sur Google, mais aussi réduire la qualité de ses vidéos…

Et sur les réseaux sociaux, à quel point êtes vous énergivores ?

En décembre, le Réseau de Transport Electrique (RTE) a mis en place un site Internet, Social Electricity, proposant de calculer notre impact énergétique sur les réseaux sociaux, plus particulièrement sur Facebook et Twitter. En effet, sur les réseaux sociaux, chaque « j’aime », « tweet » et « commentaire » génère 0.025 watt en moyenne.

RTE test

Le site de Social Electricity propose à chacun de se responsabiliser en découvrant sa facture énergétique individuelle. Pour cela, il suffit de se rendre sur le site, connecter son compte et lancer le test. Plusieurs détails sont pris en compte comme le nombre de pages aimées cette années, le nombre de posts, de photos publiées… Calculant ainsi notre consommation totale de watts ou combien de temps cela pourrait alimenter un mixeur ou un lave-linge. A vous de jouer !

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