Intel et son partenaire QuTech ont réussi la prouesse d’intégrer un processeur quantité sur une puce en silicium, le matériau utilisé pour fabriquer des puces classiques.

Les ordinateurs quantiques sont un rêve pour bien des scientifiques. Ils sont si puissants qu’ils pourraient briser en deux temps trois mouvements des mots de passe complexes. À l’opposée, pour ceux qui seraient équipés d’un ordinateur quantique, ils auraient la possibilité de crypter leurs conversations. D’abord par texte, mais aussi les appels vocaux.

Pour en revenir à Intel et QuTech, auparavant les travaux sur l’ordinateur quantique nécessitaient des matériaux supraconducteurs qui étaient fonctionnels sous le zéro absolu de température. Cela les rend non seulement difficiles à créer, mais également à utiliser. La trouvaille des deux partenaires permet aujourd’hui de porter l’informatique quantique à un contexte beaucoup plus abordable. En plaçant cette technologie dans une puce classique (en silicium), les conditions nécessaires au fonctionnement deviennent accessibles à presque tous, ouvrant la voie à la création d’ordinateurs surpuissants.

Pour faire marcher son calculateur, les chercheurs ont utilisé de l’énergie micro-onde. Ainsi ils ont été en mesure d’altérer l’alignement de deux particules d’électron et programmer deux algorithmes simples. De plus, le processeur peut fonctionner à une température pouvant être 50 fois plus élevée que celle des supraconducteurs normaux. Cette approche rend leur puce nettement moins performante que ses congénères évoluant au-dessous du zéro absolu. Néanmoins, si leur technique peut être multipliée, les ordinateurs quantiques deviendront plus simples à élaborer.

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