On a suivi avec intérêt l’arrivée sur le marché du magasin Amazon Go, à Seattle. Premier exemple d’utilisation pratique de l’Intelligence Artificielle dans le secteur du commerce de surface, ce drôle de supermarché personnifie un futur que l’on attend et redoute à la fois et qui inclut de nombreuses autres applications, que ce soit dans le domaine financier (comme pour trader le Forex France sur IG) , la sécurité des magasins et banques, le domaine scientifique, logistique (assistance à la navigation et au transport dans les camions ou bateaux), ou même dans la médecine (traitement des données médicales pour un dépistage plus efficace) pour ne citer que ça…

Amazon Go, qu’est-ce que c’est ?

Prétendant en finir une fois pour toutes avec les files d’attente interminables à la caisse et les vols en magasin, le géant américain lance un concept qui consiste à remplacer le personnel du supermarché traditionnel par une technologie futuriste appelée Vision Informatique Artificielle.

Comment ça marche ?

À son entrée dans le magasin, le client doit scanner son smartphone sur l’une des bornes prévues à cet effet. Il peut ensuite choisir ses produits dans les allées comme il le ferait dans un supermarché lambda, à cette différence près que des centaines de caméras le surveillent depuis le plafond et peuvent ainsi déterminer s’il a placé un produit dans son caddie ou remis quelque chose en place dans les rayons.

Pour payer, il suffit de traverser les bornes dans l’autre sens, en scannant à nouveau son smartphone où l’appli se chargera de débiter votre compte en banque du montant de vos achats. Rien de plus simple, à condition de ne pas avoir un physique trop proche du client voisin et d’avoir bien replacé les produits écartés au bon endroit… Amazon prétend pourtant apporter des solutions à ces petits soucis préliminaires et élargir le projet à une quinzaine d’autres villes américaines d’ici à deux ans.

Et les employés ?

Remplacer un personnel fait de créatures complexes et délicates – les humains – par des intelligences artificielles, plus rapides, plus productives et qui se passent volontiers de vacances, est un rêve qui ne manque pas d’attrait pour les entreprises. Mais qu’en est-il des conséquences sur le marché de l’emploi ? À l’échelle mondiale, on estime qu’entre 400 et 800 millions de personnes pourraient y laisser leur salaire d’ici 2030 et il n’y a donc rien de surprenant à ce que les gouvernements et les grands groupes commerciaux hésitent encore. Inutile pourtant de paniquer: si les ordinateurs se montrent aujourd’hui capables de remplacer certains métiers, de nouvelles carrières naissent de leur existence.

En admettant qu’Amazon ou l’un de ses semblables réussisse l’impossible tâche d’harmoniser les innombrables concepts informatiques requis pour former un espace commercial fiable en se passant complètement d’intervention humaine, l’entreprise du futur n’aura plus qu’à allier l’homme à l’algorithme afin de booster la créativité, de lutter contre la fraude et le vol et d’accélérer l’innovation sans pour autant substituer la machine à l’être humain.