Une équipe de hackers a annoncé sur Twitter avoir réussi à faire tourner la console Nintendo Switch sous le système d’exploitation Linux.

Annoncée en octobre 2016, la dernière console de Nintendo serait sujette à une faille ayant permis à des utilisateurs d’y installer Linux Debian. Un groupe populaire du nom de fail0verflow a souhaité montrer qu’il était possible de hacker la console relativement facilement, plutôt que d’utiliser une solution de hack payante, comme une autre équipe le proposait. D’après le blogueur WOLOLO, le groupe Xecuter proposait effectivement une solution payante, une pratique qui n’est pas forcément acceptée par toute la communauté. La découverte de cette faille pourrait permettre de faire naître bon nombre de pratiques alternatives.

Habituellement, lancer Linux de la sorte est une étape préliminaire permettant le début d’autres manipulations plus profondes. De ce fait, il pourrait être ensuite possible d’y installer des jeux copiés et de les exploiter sur la console.

Plus concrètement, le groupe fail0verflow a profité d’une faille liée à la boot ROOM du Soc Nvidia Tegra X11. La boot ROOM, aussi appelée mémoire de démarrage, consiste en des instructions permettant à la console de démarrer. Le problème principal est que les instructions en questions ne peuvent pas être modifiées lorsqu’elles sont déjà inscrites dans la puce. De ce fait, Nintendo risque de ne pas pouvoir corriger le problème par des mises à jour, comme cela se fait habituellement.

Outre l’installation d’autres jeux piratés, les usages détournés pourraient être nombreux et la firme japonaise pourrait avoir à en assumer les conséquences financières.

Source : TechCrunch