Mardi 23 janvier, le Conseil de sécurité nationale du Royaume-Uni a approuvé la création d’une unité nationale ayant pour objectif de lutter contre la désinformation.

Suite aux élections portant sur le Brexit, une étude de City (université de Londres) a déclaré que des bots Twitter avaient été mis en place pour influencé les votes. Selon l’étude, les bots en question auraient tweeté et retweeté des contenus en faveur de la sortie de Royaume-Uni. Une fois de plus, les doutes se sont portés vers la Russie, préalablement accusée d’avoir influencé les élections présidentielles américaines. Pour réguler ce type de problèmes largement issu de la diffusion de fake news sur les réseaux sociaux et le web, le gouvernement britannique a décidé de mettre en place une unité chargée de lutter contre la désinformation.

Quelques mois plus tôt, Theresa May avait déjà accusé publiquement la Russie pour son rôle dans les votes du Brexit. La Premier ministre avait alors déclaré que « Le Royaume-Uni fera[it] ce qui est nécessaire pour se protéger et collaborera[it]s avec [ses] alliés pour faire de même ». Par conséquent, le gouvernement a annoncé la nouvelle en expliquant que le rôle de l’unité serait de lutter contre la désinformation, tout particulièrement lorsqu’elle est issue d’États étrangers.

Suite à cette nouvelle approuvé par National Security Council, ou Conseil de sécurité nationale composé de ministres et de responsables de la sécurité, le porte-parole de May s’est lui aussi exprimé : « Nous vivons dans une époque de fausses informations et de récits divergents […] Le gouvernement va y répondre en faisant un meilleur et plus important usage des communications de sécurité nationale pour s’attaquer à ces défis interconnectés et complexes ».

L’objectif sera aussi de dissuader les États souhaitant attaquer le Royaume-Uni par le biais de désinformation mais aussi de « concrétiser les priorités en matière de sécurité nationale ».

Source : TechCrunch